Les avions de chasse français n’iront pas en Libye

Les avions de chasse de l’armée française ne pourront s’engager sur de nouveaux théâtres, notamment en Libye, que s’ils réduisent la voilure ailleurs, a averti mardi le chef d’état-major de l’armée de l’Air française. Besoins d' »ajustements ». « On ne pourra pas être à la fois au Sahel, au Levant et en Libye », a déclaré le général André Lanata devant l’Association des journalistes de défense (AJD). « L’armée de l’Air (française) est engagée aux limites de ses capacités », a-t-il souligné, avec des missions en Syrie et en Irak. Elle pourrait « sûrement faire des missions de reconnaissance, de frappes » en Libye mais « cela nécessiterait des arbitrages entre les théâtres d’opérations », a-t-il poursuivi. Il faudrait procéder sinon à « de nouveaux ajustements en termes de personnel, de maintien en condition opérationnelle et de formats de la flotte », c’est-à-dire concrètement augmenter les moyens de l’armée de l’Air, a-t-il dit. Pour l’heure, « il n’y a pas de décision politique pour intervenir en Libye », a toutefois souligné le chef d’état-major de l’armée de l’Air. Pour l’instant, des « missions de reconnaissance ». « La seule chose que les armées françaises ont faite ce sont des missions de reconnaissance pour documenter ce théâtre comme il apparaît naturel de le faire quand une zone d’instabilité se manifeste », a-t-il rappelé. Une vingtaine d’avions de chasse sont actuellement engagés sur des théâtres d’opérations extérieurs, sur les 180 que compte la France, a précisé le général. S’y ajoutent ceux mobilisés pour la défense du territoire national, la dissuasion nucléaire et différentes missions, dont la formation des pilotes égyptiens sur chasseurs Rafale. Réductions de postes suspendues. L’armée de l’Air a subi de profonds bouleversements ces dernières années, avec la suppression de 18.000 postes d’aviateurs depuis 2008 et la réduction de 40% du format de l’avion de chasse, a par ailleurs rappelé le général. Le président François Hollande a toutefois suspendu les réductions massives d’effectifs engagées dans les armées après les attentats de Paris en 2015.

Bombe factice sur un vol AF

C’est absolument incroyable de se dire que quelqu’un ait pu prendre plaisir à déposer une bombe factice à bord d’un vol Air France reliant l’île Maurice à Paris.  Le colis suspect qui a déclenché dans cette nuit de samedi à dimanche un atterrissage d’urgence pour le vol AF463 Air France entre l’île Maurice et Charles de Gaulle, était finalement inoffensif. L’enquête révèle qu’un passager plaisantin y avait dissimulé un dispositif incluant un minuteur de cuisine… Les passagers, qui ont été évacués par des toboggans d’urgence, attendent toujours à Mombasa d’être réacheminés vers Paris. « L’engin (…) était inoffensif. C’était un ensemble de cartons, de papiers et d’un minuteur de cuisine », a déclaré Philippe Gagey lors d’une conférence de presse ce dimanche après-midi. Le colis suspect a été découvert par une hôtesse de l’air dans les toilettes « dans un placard situé derrière un miroir contenant des consommables mis à la disposition des passagers ». Le commandant de bord, avisé de la découverte par l’équipage de cabine, avait décidé de dérouter le 777-300ER d’Air France avec 459 personnes personnes à bord (et 14 membres d’équipage,) pour un atterrissage d’urgence à Mombasa au Kenya à 0h37 ce dimanche matin. Les passagers ont été évacués par un toboggan d’urgence, mettant en lumière l’inquiétude qu’a provoquée ce colis suspect. Selon une source interne d’Air France reprise par BFM TV, le dispositif était composé de « deux horloges digitales transparentes avec deux horaires différents, sans a priori de décompte, d’un fil noir ressemblant à une antenne de radio-réveil, et de quatre cartons rectangulaires reliés par un adhésif et des pinces métalliques ». Selon Philippe Gagey, une fouille de sûreté avait été menée avant le décollage par l’équipage, c’est donc a priori un acte malveillant de la part d’un passager.

Bonhomme sacré au Red Bull Air Race

La huitième et dernière manche du championnat Red Bull Air Race s’est disputée, le dimanche 18 octobre à Las Vegas, dans des conditions météorologiques délicates. François Le Vot a été éliminé dès la manche à 14, par le Britannique Paul Bonhomme, qui quelques heures plus tard allait décrocher le sacre mondial. De son côté, Nicolas Ivanoff a réussi à s’extirper de son premier duel contre le Canadien Pete McLeod, mais la manche à 8 lui sera fatale : opposé à Matthias Dolderer, ils commettent tous deux la même faute mais l’Allemand le devance de 749 centièmes de secondes. Plus tôt dans la journée en Challenger Class, Mikael Brageot remportait sa troisième étape consécutive de la saison, un record dans ces séries qui lui vaudra d’être sacré champion 2015 de cette catégorie.

Témoignage – il l’a fait, son premier vol en avion

Piloter un avion sans avoir de licence ? Oui, c’est possible. La preuve : c’est ce que j’ai fait mardi dernier. Ce n’était bien sûr pas un gros avion de ligne mais un appareil plus réduit : un Cessna 150. Et la taille de l’avion n’a pas diminué les impressions. Bien au contraire, même ! Ca s’est passé à Cannes, et je dois dire que j’ai adoré. Avant de passer à l’acte, je me demandais si ce serait difficile. Mais en fait, piloter un petit appareil est vraiment accessible au dernier des hommes. Les 2 moments les plus impressionnants restent, comme vous pouvez l’imaginer, le décollage et l’atterrissage. Mais pour le reste, c’est un instant de bien-être suprême. Et le décollage n’est pas aussi terrifiant qu’on peut le croire, pour tout dire. Comparé au décollage d’un gros appareil, on peut même dire que ça se fait plus tranquillement. Et lorsque l’avion est à nouveau parallèle au sol, on en prend plein les yeux. La verrière panoramique donne une vue imprenable sur la Terre ! Pour ma part, le meilleur moment réside cependant dans le pilotage en lui-même. L’utilisation des commandes est incroyablement grisante. On ressent le vent qui secoue l’avion, à tel point qu’on a l’impression de lutter contre le vent chaque fois qu’on incline l’avion. Même si ça ne paraît rien, c’est une expérience particulièrement intense. Ce baptême a même été plus fatigant que ce qu’on m’avait laissé penser. D’une part, parce que quand on est inexpérimenté, il faut dire qu’on ne sait vraiment pas où regarder : les instruments de vol ou l’horizon ? Sacré dilemme. Et aussi parce qu’il faut tout de même maintenir le manche à balai (même s’il est docile, il exige aussi une certaine concentration). En tout cas, même si vous n’êtes pas mordu d’aviation, voilà une expérience exceptionnelle que je vous invite à vivre si vous en avez la possibilité. Voilà la page qui m’a servi pour cette initiation de pilotage avion à Cannes. Suivez le lien pour le site du prestataire.

11352016_329556037219581_1001528891_n

Nouveau succès du Rafale

11201792_888426847878777_2076510104_n

Un contrat pour 24 Rafale et une option sur 12 appareils supplémentaires doit être signé entre la France et le Qatar, le 4 mai prochain à Doha. C’est le troisième succès à l’export en quelques mois pour le chasseur de Dassault Aviation après les contrats signés avec l’Inde et l’Egypte. En football, on appelle ça le « coup du chapeau », quand un joueur marque trois buts consécutifs. C’est ce qu’est en passe de réaliser le Rafale. Selon une information Europe 1, confirmée par l’Elysée, le Qatar se portera acquéreur de 24 Rafale, l’avion de combat de Dassault Aviation. « A l’invitation de Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, le Président de la République se rendra à Doha le 4 mai afin d’assister à la signature des contrats entre les sociétés Dasssault Aviation et MBDA d’une part, et l’Etat du Qatar d’autre part, ainsi qu’à celle de l’accord intergouvernemental qui encadrera la coopération entre nos deux pays », explique l’Elysée dans un communiqué. La présence du fabricant de missiles MBDA laisse entendre que ce contrat incluera des armements. Après la vente de 24 exemplaires à l’Egypte, et de 36 exemplaires à l’Inde, c’est la troisième commande en quelques mois pour l’avion de chasse français. Par ailleurs, Dassault est toujours en négociations avec les Emirats Arabes Unis (EAU). Depuis plusieurs semaines, le gouvernement français – Laurent Fabius (ministre des Affaires étrangères) en tête – annonçait que le contrat qatari était sur la bonne voie. Ni l’avionneur ni l’Etat n’ont confirmé l’information. Ce nouveau contrat serait une bonne nouvelle pour la supply-chain, qui se prépare depuis plusieurs semaines à monter en cadence. Ces contrats pourraient avoir également un impact sur l’emploi des trois principaux fournisseurs du Rafale (Dassault, Safran et Thales) mais aussi sur leurs 500 sous-traitants. Une séminaire à Londres sera organisé dans les jours prochains pour envisager les autres partenariats commerciaux possibles au niveau européen.

Crash AirAsia, arrêt des recherches

Les autorités indonésiennes ont mis fin hier aux opérations de recherche des victimes du crash de la compagnie aérienne low cost Indonesia Air Asia le 28 décembre 2014 entre Surabaya et Singapour. Sur les 162 personnes qui se trouvaient à bord de l’Airbus A320, 56 n’ont pas été retrouvées. Les quatre navires indonésiens qui se trouvaient encore sur la zone de recherche en mer de Java doivent rentrer au port ce 18 mars 2015, au lendemain de la décision des autorités d’abandonner les recherches. Le patron d’AirAsia Tony Fernandes avait évoqué cette possibilité la semaine dernière, expliquant que les familles des victimes acceptaient le fait que ces recherches ne pouvaient pas « durer indéfiniment ». Trois nouveaux corps ont pourtant été repêchés samedi, mais selon des journaux locaux certains retrouvés en début de mois se trouvaient à un millier de kilomètres du lieu de l’accident. L’A320 d’Indonesia AirAsia avait disparu des écrans radars 42 minutes après son décollage de l’aéroport de Surabaya, peu après avoir demandé à changer d’altitude alors qu’il s’approchait d’une zone orageuse. Le comité national de sécurité des transports indonésien (KNKT) en charge de l’enquête a dévoilé peu de détails sur le déroulement de l’accident : on sait seulement que l’avion avait pris de l’altitude très rapidement jusqu’à 37.000 pieds avant de revenir tout aussi vite à 32.000 pieds, puis descendre « graduellement » vers la surface. Et que le copilote français Rémy-Emmanuel Plésel (2275 heures de vol avec AirAsia) était aux commandes, aux côtés du commandant de bord indonésien Iryanto (20.537 heures de vol dont 6100 avec la low cost). L’appareil transportait 155 Indonésiens dont six membres d’équipage, trois Sud-Coréens, un Britannique, un Malaisien, un Singapourien et donc le copilote français. Indonesia AirAsia avait reconnu une « négligence administrative » sur la modification des jours d’opération de la route Surabaya – Singapour : sa « demande verbale » de modifier les jours de décollage n’avait « apparemment » pas été transmise par écrit au ministère des transports (alors que Singapour avait été mise au courant selon les règles). Le rapport final sur l’enquête est attendu en août prochain.

Toujours pas de vol en France

Après des mois de travail et de discussion avec la DGAC, nous sommes au regrêt de vous annoncer que les vols en L-39 ne peuvent toujours pas reprendre en France, pour le moment. A cet égard, nous vous mettons en garde contre ceux qui seraient tentés de voler sans ces autorisations et de prendre des passagers car dès lors aucune assurance ne sera valide et les pilotes s’exposent en outre à de sérieux problèmes. Nous poursuivons les discussions avec la DGAC avec l’espoir d’aboutir à une solution positive prochaine.

Fin du L-39 en France

Les vols en L-39 sont officiellement terminés en France, du fait notamment la législation française qui a rendu impossible la mise en conformité de cet avion en France. C’est bien dommage. De fait les vols en L-39 seront sans doute réalisés depuis d’autres pays européens, et nous pourrons vous annoncer très prochainement les pays où voler. Ce qui est dommage est de constater que cette activité pourtant si extraordinaire et qui profiterait économiquement, est rendue impossible à cause de l’administration, et non fait de la sécurité.

AIDC en passe d’être privatisé

Alors que la France pense aux diverses possibilités qui s’offrent au géant Alstom, force est de constater que dans certains pays, les questions stratégiques ne se posent même pas. C’est le cas notamment en Corée. En effet, Aerospace Industrial Development Corp qui a notamment développé les avions de chasse taiwanais, est en passe d’être privatisée puisque l’entreprise a déposé une demande d’introduction en bourse. La démarche s’inscrit dans le cadre d’une politique de privatisation des grands groupes publics. L’entreprise a été fondée en 1946 sur le continent chinois, dans la ville de NanKin. Transférée à Taiwan en 1949, elle est réorganisée en 1969 et prend le nom d’Aero Industry Development Center avant de passer en 1983 sous la direction de l’Institut Chung-Shan des sciences et technologies. En 1996, après avoir produit le dernier Indigeneous Defense Fighter (IDF), un avion de chasse qui équipe l’Armée de l’air de la République de Chine, elle est transformée en établissement civil et placée sous la tutelle du ministère de l’Economie. Aujourd’hui, l’entreprise travaille comme fournisseur de pièces détachées pour Boeing, Airbus et Sikorsky tout en assurant le service de maintenance des avions de chasse IDF. En 2013, elle a affiché un profit net de 1,3 milliard de dollars taiwanais pour un chiffre d’affaires de 23 milliards de dollars taiwanais.

Portrait d’avion: Harrier

Pour ceux qui aiment les avions de légende, voici le portrait du Harrier, un avion qui restera dans la légende de l’aviation. La version AV-8B du Harrier est développée pour l’US Marine Corps, qui recherche un avion monoplace d’appui rapproché pour remplacer les AV-8A Harrier en service depuis le milieu des années 1970. Les plans sont le fruit d’une collaboration entre les deux sociétés qui ont chacune œuvré à l’amélioration de la conception du Harrier. Le premier de quatre modèles de développement aboutis décolle le 5 novembre 1981. Les ingénieurs apportent des améliorations notables en recourant à la fibre de carbone pour un grand nombre de composantes structurelles, en introduisant plusieurs dispositifs sustentateurs, en redessinant la gouverne ainsi que le cockpit et le fuselage avant, et en ajoutant deux points d’attache en voilure. L’avion est mis en service en janvier 1985 au sein des Marine Corps. La marine espagnole dispose d’une version de l’AV-8A baptisée AV-8G Matador.

Hawker Sea Hawk

Certains avions britannique sont devenus emblématiques. C’est le cas du Hawker Sea Hawk. Retour sur cet avion de chasse et bombardier monoplace. Après le succès de ses avions à moteur à pistons durant la Seconde Guerre mondiale, Hawker se tourne vers l’avion à réaction. Après une longue phase de développement sur fonds privés autour du prototype du P.O40, la Royal Navy sélectionne ce modèle pour une production à grande échelle en janvier 1949. Les 30 premiers avions F.Mk sont bâtis par Hawker à Kingston, mais, en raison de la construction du Hunter, la production est transférée à Armstrong Whitworth. La dernière variante de la première commande de 151 appareils pour la Fleet Air Arm est le chasseur- bombardier FB.Mk 3, 116 exemplaires dotés d’ailes renforcées pour emporter deux bombes de 227 kg ou des mines. Les FB.Mk 3 sont mis en service en juillet 1954 et, bien qu’ils soient rapidement remplacés par les FB.Mk 6, quelques-uns participent à la campagne de Suez en 1956.

hawker sea hawk

Expérience de pilote de chasse

Si vous ne l’avez pas encore faite, nous vous recommandons cette expérience de pilote de chasse, unique en Europe, qui vous permet d’engager un combat aérien! Heureusement sans bobo puisque tout est fait par visée laser et fumigène, mais les sensations sont garanties!

Retour sur le 747

Retour sur un avion qui poursuit sa légende, le 747. Boeing marque les esprits à la fin des années 1960 avec le lancement du 747, alias jumbo jet, alors le plus gros avion de ligne. Reconnaissable à sa bosse cachant un double pont avant, l’appareil géant participe à l’avènement du transport aérien de masse, notamment pour répondre à une demande du patron de la Pan American World Airways. Le premier vol eut lieu en février 1969 et l’avion entre peu de temps après en service pour plusieurs compagnies. Avec la sortie concomitante du Concorde, plus rapide, le constructeur pense que son 747 va vite être dépassé. Le destin en décide autrement, puisque plus de 1 400 appareils sont construits et que de nouvelles versions prennent leur envol, comme le 747-8, dont le prototype a volé pour la première fois en février 2010. Le modèle le plus récent en service est le 747-400, reconnaissable à sa bosse rallongée. Il peut parcourir 13 000 km et accueillir de 416 à 524 passagers. Tout est démesuré (1,5 million de rivets, 6 millions de pièces à assembler dans l’usine alors la plus grande au monde à Seattle). Le 747 ne fait pas que du transport de touristes. Certains modèles ont été transformés en jets d’affaires privés. Un 747 modifié pour recevoir sur son dos la navette spatiale, sert à la NASA pour convoyer l’engin spatial entre l’aérodrome d’atterrissage et le pas de tir vers l’espace. Un 747 a été transformé pour servir d’avion anti feu (il ne comporte aucun siège mais ses soutes sont remplies d’eau). À Stockholm, un 747 a été transformé en… hôtel.

L’Akoya renait de ses cendres

Ils sont de retour et c’est bien. On avait eu très peur pour Lisa Airplanes, cette petite société française qui a connu des difficultés financières et qui semble aujourd’hui sortir de son redressement judiciaire afin de pouvoir poursuivre le développement du biplace Akoya. Avantage de cet avion, il est très léger, capable de parcourir jusqu’à 2000 km grâce à sa faible consommation de 5.6 l/100 km, l’Akoya peut atteindre une vitesse de 250 km/h depuis l’eau, la terre ou la neige. Placée en redressement judiciaire en juillet 2012, la société Lisa Airplanes a cessé d’exister dans un premier temps pour laisser la place à Lisa Aircraft. Cette entité avait été créée par des investisseurs chinois en vue du développement des activités de Lisa Airplanes. Aujourd’hui, c’est le groupe social Lisa Aeronautics qui reprend les activités de Lisa Aircraft et donc de Lisa Airplanes, nom commercial de la société. Afin de promouvoir l’Akoya, Lisa Airplanes sera présente pour la deuxième année consécutive, au plus grand salon mondial de l’aviation légère : EAA AirVenture Oshkosh. L’entreprise profitera du salon américain qui se déroulera du 29 juillet au 4 août, pour détailler les innovations de l’Akoya.

akoya