Le F-22 Raptor reprend du service

Quelque chose d’important vient de se passer … Le F-22 peut voler de nouveau, et toutes les restrictions de vol – presque toutes – ont été levées. Eh bien, ce sont de bonnes nouvelles, surtout pour les pilotes qui auront à nouveau le plaisir de voler sur cet avion merveilleux. Réellement ? La semaine dernière, l’US Air Force a admis perdre deux F-22. Heureusement, les pilotes ont réussi à éjecter en toute sécurité. Le premir a plongé vers le sol sans raison apparente, et l’accident est toujours sous enquête. Le second pilote n’a pas mis suffisamment de puissance au décollage et à l’avion de chasse tout simplement atterri sur le ventre. En dépit de ces deux accidents, l’USAF a levé la plupart des restrictions de vol. Parmi celles-ci : l’obligation de rester dans un périmètre de temps de vol 30min d’un site d’atterrissage, ce qui n’est pas très utile pour un chasseur. Une autre, toujours imposée aux pilotes, est qu’ils doivent rester en dessous d’une limite imposée de 35.000 pieds, dans l’attente de nouveaux costumes et de la validation que le système en oxygène fonctionne. Un avion de ligne vole généralement plus haut en vitesse de croisière.

Les pilotes pourront donc se poser des questions existentielles au décollage… De plus, le commandement de l’USAF a précisé que toutes les restrictions seraient levées si jamais les Etats-Unis devaient entrer en conflit. Alors pourquoi pousser le F-22 Raptor alors que de sérieux doutes subsistent encore sur la fiabilité des systèmes d’oxygène ? Serait-ce parce que le F-35 n’est pas encore prêt? Il ya eu de nombreux retards de livraison pour le F-35 et cela devient problématique, car les tensions augmentent dans le monde et l’US Air Force a besoin d’obtenir rapidement une capacité aérienne performante. Et en attendant le F-35, ne reste que le F-22 Raptor pour faire la différence.

Vol en L39 Albatros – mise au point sur la règlementation

Comme vous le savez peut-être, les vols en L39 Albatros sont affectés par le texte de la Direction Générale de l’Aviation Civile relatifs au vol à sensations. Ce texte a été sortie en Septembre 2012, et a eu un impact non négligeable sur l’opérationnel, et de toutes les structures opérant des L39. L’impact direct de ce texte est positif puisqu’il impose la professionnalisation des structures qui opèrent des L39 et qui souhaitent réaliser des vols à sensations. Cette professionnalisation passe par une meilleure identification de l’avion (comme la traçabilité de la viande), et une qualification reconnue des pilotes, même si de manière générale, tous les pilotes sont issus de l’armée de l’air ou sont pilotes civils sur Airbus ou Boeing et en pleine possession de leurs licences de vols. Donc, cette réglementation est a priori une bonne chose.

l39 albatros

Malheureusement, comme de nombreuses bonnes idées, celle-ci a aussi des effets pervers. La préparation de cette réglementation a permis à la DGAC de mieux comprendre le secteur du vol à sensation et notamment les opérateurs de ces vols. Et certains points n’ont peut être pas été suffisamment anticipés par la DGAC, comme par les opérateurs. La résultante est multiple mais principalement la structure réalisant le vol en avion de chasse à Paris se met en conformité avec la législation, mais cela prend du temps, avec le va et vient des documents entre administrations françaises mais aussi étrangères relative à l’identification de l’avion. A notre connaissance, elle reste la seule à fournir la possibilité de faire un vol sur L39 en France. Les vols sont pour le moment suspendue le temps que la structure finalise la procédure, et devrait reprendre les vols début d’année 2013.

Vidéo – un F-16 abat un drone

L’armée de l’air israélienne a publié des images vidéo d’un Lockheed Martin F-16 ayant abattu un véhicule aérien non piloté (UAV – drone), qui est entré l’espace aérien de l’Etat d’Israël le 6 Octobre. Des efforts ont été déployés pour identifier le drone – ce qu’il en reste – éparpillé dans le désert du Néguev. Il semblerait à priori que le drone ait décollé du Liban, puis ait survolé la Méditerranée avant de passer dans la bande de Gaza puis entrer dans l’espace aérien Israélien. Le drone a été localisé dès son décollage et suivi jusqu’à ce qu’il pénètre dans l’espace d’Israel. La vidéo montre l’interception du drone par un missile de courte portée air-air. En 2006, l’armée de l’air israélienne a abattu un drone iranien exploité par des militants du Hezbollah au cours de combats à la frontière libanaise. L’avion sans pilote a été abattu par un F-16 également. Depuis un incident semblable en Novembre 2004, l’armée de l’air a mis en place des capteurs additionnels qui ont permis d’améliorer sa capacité à détecter les drones essayant d’entrer dans l’espace aérien national.

Felix est plus rapide que le son

Félicitations à Felix Baumgartner qui devient le premier homme à passer le mur du son en chute libre. Il devient aussi le premier homme à atteindre le record d’altitude de 39km en ballon, et bien évidemment le record d’altitude pour un saut en chute libre. Après deux heures d’ascension dans sa capsule, Felix a pu se jeter dans le vide, pour un peu moins de 4mn de chute libre, et passer le mur du son. Nous avons également très heureux de retrouver Joe Kittinger en patriarche de l’opération RedBull Stratos. C’est en effet Joe qui détenait le précédent record pour s’être jeter dans le vide à 108,000 pieds dans les années 1960/ Félicitations à toute l’équipe donc. Si certains estiment que la performance n’a que peu d’intérêt scientifique, nous contredisons, mais surtout, cette prouesse de l’homme sur la nature nous démontre que l’homme peut toujours accomplir ses rêves, comme les frères Wright an leurs temps, et qui sait où cela nous mènera dans le futur proche ou lointain.

felix baumgartner

Expérience pilote de chasse

Si vous aimez les sensations du vol en avion de chasse, vous adorerez vous glisser dans la peau d’un pilote de chasse effectuant une mission et un combat aérien. C’est une expérience nouvelle et totalement exclusive en Europe qui a été pensée par d’anciens de l’armée de l’air afin de partager leur passion du vol. Résultats : une expérience de pilote de chasse qui procure des énormes sensations, le tout dans une atmosphère conviviale et bon enfant. Prévoyez une bonne journée, à Saint Estèphe, à proximité de Bordeaux. Votre journée commence par un briefing, sur les avions, sur le pilotage – car c’est vous qui pilotez – et sur les techniques du combat aérien, le tout avec rigueur et bonne humeur.

pilote de chasse

Vous effectuerez deux missions de combat dans l’après-midi, avec un débrief entre les deux. Vous serez agresseur et défendeur, à tour de rôle. L’idéal est de venir à deux pour cette journée, de sorte que vous et l’autre participant puissiez partager cette expérience. Chaque avion est équipé de visées laser, et d’un fumigène. Une fois en l’air, le principe est simple : se rapprocher de l’autre, faire feu avec la visée laser, et si l’on fait mouche, le fumigène de l’autre se déclenche, laissant filer une superbe trainée de fumée dans le ciel. C’est Top Gun en instantané. Vous êtes encadré par d’authentiques pilotes de chasse, un dans chaque avion, qui vous donne tous les conseils et sécurise l’avion et les manœuvres pour profiter de cette expérience de pilote de chasse en toute sécurité.

Pour en savoir plus : Pilote de chasse

Bye Laverdure…


Christian Marin – Ernest Laverdure pour toute une génération – nous a quitté le 5 septembre 2012. Christian Marin qui incarna le pilote de chasse Ernest Laverdure dans la série télévisée des années 60 « Les Chevaliers du ciel » est décédé le 5 septembre 2012. Le 14 juillet 2012, l’acteur avait accepté de parrainer le festival de bande dessinée de Châtel-Guyon dont Francis Bergèse, le dessinateur de Buck Danny, était l’invité d’honneur. Depuis quelques années, Christian Marin et Francis Bergèse, amis de longue date, avaient pris l’habitude de participer ensemble à des festivals de bande dessinée. C’était chaque fois l’occasion pour l’acteur de mesurer sa popularité… Les Aventures de Tanguy et Laverdure est une série de bande dessinée créée par Jean-Michel Charlier, scénariste, et Albert Uderzo, dessinateur, parue dans le journal Pilote en 1959 puis publiée ensuite en 23 albums avec divers dessinateurs depuis 1961. Il existe des traductions d’albums de cette série en néerlandais, allemand, danois, suédois, indonésien, anglais, espagnol, portugais et serbo-croate. Il s’agissait à l’origine d’offrir aux lecteurs de Pilote une série concurrente de Buck Danny (Le Journal de Spirou) et Dan Cooper (le journal de Tintin). Beaucoup d’épisodes du début de la série font état d’une vente prospective à un pays de chasseurs Mirage III avec des tentatives de sabotage afin de faire avorter la vente au profit d’un concurrent étranger. Michel Tanguy et Ernest Laverdure sont deux amis inséparables avec des personnalités totalement opposées. Si Tanguy est sérieux, honnête et dévoué, Laverdure est lui excentrique, gaffeur et maladroit. Toutefois, Laverdure s’avère être un bon coéquipier dans les situations difficiles. En effet, ils sont habitués aux missions dangereuses. En quittant l’École de l’Air de Salon-de-Provence, ils sont envoyés à Meknès pour améliorer leurs connaissances (en fait pour se spécialiser dans la chasse, puisque l’école de chasse de l’armée de l’air s’y trouvait alors établie). Tout juste arrivés, ils doivent partir à la recherche d’une ogive contenant des informations confidentielles. Plus tard, Michel Tanguy et Ernest Laverdure retournent en France où ils pilotent le Super Mystère B2. Ils rejoignent rapidement l’escadron des Cigognes où ils pilotent le Mirage III.

Quelques photos d’avions…

Les beaux jours s’alternent avec la pluie, et dans ces cas là nous nous replongeons dans les albums photos. Voici donc quelques photos « aériennes » que nous aimons et que nous vous partageons. Vous y retrouverez quelques avions de légende, comme le Fouga Magister, Electric Lightning, Hawker Hunter, Mig 25…

Vol en warbird

Le vol en avion de chasse se démocratise, comme nous en faisions mention lors d’un précédent article. Grâce à de nombreux passionnés, plus besoin d’être pilote de chasse pour rêver et faire des loopings dans le ciel. Outre le baptême en avion de chasse, de nombreux passionnés permettent également de réaliser des vols en warbirds. Ces avions anciens qui ont servis pour certains, lors de la Seconde Guerre Mondiale, et pour d’autres dans les conflits asiatiques, sont également de véritables merveilles d’ingénierie.

Ainsi en Angleterre, vous pouvez voler avec un Spitfire, ou encore un T-6 Harvard. Le T-6 est également disponible aux USA, où de nombreux collectionneurs vous emmènent faire un petit vol découverte, dont certains dans le Grand Canyon pour une expérience totalement magique. Ces avions de guerre anciens doivent recevoir toute l’estime que les chasseurs modernes leurs doivent car ce sont eux qui ont permis les avancées aérodynamiques. Pour plus d’informations sur les destinations de vols en warbirds, reportez-vous sur jet fighter rides, le spécialiste anglo saxon du vol en avion de chasse.

Avion de chasse: F-16

Le F-16 est un avion de chasse de suprématie aérienne et d’attaque. En service auprès de nombreuses forces aériennes, comme l’USAF, le F-16 dispose d’un système avancé HUDWACS (Head-up and Weapon Aiming Computer Systems – système informatisé, viseur tête haute et pointage d’arme) de Marconi. Il existe cinq fonctions pour l’attaque au sol et quatre pour le combat aérien. Dans ce denier domaine la fonction snapshoot permet au pilote de viser des cibles en traçant, grâce à un ordinateur, une ligne continue d’impact sur le HUD. La modalité LCOS suit la cible préalablement choisie. La modalité de combat rapproché combine le snapshoot et la LCOS. Enfin il existe une modalité missiles air-air. Parmi les variantes du Fighting Falcon, il faut mentionner le F-16B et le F-16D, tous deux biplaces, et le F-16C doté d’une avionique améliorée et de la capacité de monter différents moteurs. Les F-16 ont été employés en combat au Liban par l’aviation israelienne, dans la guerre du Golfe, dans les Balkans et en Irak depuis 2003. Le F-16 est propulsé par un turboréacteur GE de 13150Kg de poussée.Le F-16 atteint 2142Kmh en altitude avec un plafond moyen opérationnel de 15240m et un rayon d’action de combat de 925Km. Solide et adaptable, le F-16 est un avion de chasse très populaire qui prit son envol pour la première fois en février 1974 et qui continue encore aujourd’hui de conquérir des marchés à l’exportation.

Vol en L39 – Notification importante

Vous êtes nombreux à nous contacter suite à la mise en examen des organisateurs de baptêmes en avion de chasse situés à Nîmes. Ces personnes sont apparemment mises en examen pour des faits graves – la presse rapporte: mise en danger de la vie d’autrui, défaut d’autorisation, abus de bien social et travail dissimulé. Nous vous réitérons que nous n’avons rien à voir cette structure basée à Nîmes et que nous avons toujours refusé de travailler avec elle – les acteurs principaux du secteurs étant incapables d’émettre une recommandation positive sur cette structure.

Nous sommes désolé du tord que tout ceci vous cause – spécialement si vous aviez acheté un coffret cadeau ou une prestation avec ces personnes – mais nous ne sommes nullement affilié avec ces personnes. Toutes les structures avec lesquelles nous travaillons sont totalement sérieuses – avec une maintenance irréprochable et toutes les autorisations requises pour effectuer des « vols à sensations » au sens de la législation que nous vous présentions précédemment. C’est sans doute pour cela que nos tarifs sont plus élevés – il n’y a pas de secrets, tout à un coût. Nous restons à votre disposition pour toute précision.

Fin de maintenance

La fin est proche… Vous êtes nombreux à attendre ce moment avec impatience, mais cette fois ça y est, la maintenance du L39 est terminée. Nous allons donc pouvoir reprendre les vols. N’oubliez pas que nous avons besoin de votre certificat d’aptitude à la pratique d’un sport aérien délivré par votre médecin pour vous faire monter dans l’avion. Nous sommes très heureux de pouvoir enfin reprendre les vols, et qui plus est avec le soleil qui enfin semble doucement s’installer sur la région. Alors encore un grands merci pour votre patience, et à très vite sur le tarmac.

La patrouille Breitling à Airexpo

le meeting aérien Airexpo entre en scène au sol et dans le ciel de l’aérodrome Muret-Lherm pour le plaisir des passionnés et des familles. Ils ont la passion commune pour l’aéronautique. Et pour cause, c’est leur voie d’avenir pour laquelle ils « bûchent » depuis septembre 2011 à L’Enac, comme à L’Isae. Une cinquantaine d’ étudiants de première année de ces prestigieuses écoles toulousaines d’ingénieurs en aéronautique planchent également depuis la rentrée scolaire sur un second défi : réussir au moins aussi bien, sinon encore mieux que leurs camarades de la promotion précédente, le plus grand meeting aérien du Sud-Ouest : Airexpo qui fête ce samedi 12 mai sur l’aérodrome de Muret-Lherm sa 26e édition. Cette année encore le show aérien promet d’être grandiose, « toujours dans l’esprit familial et convivial qu’ont souhaité nos aînés » précise Nicolas Contant le président d’Airexpo 2012.

On vient en famille à Airexpo pour apprécier le grand choix d’animations au sol, pour tous les âges ; dans un village aéronautique avec ses stands, son ambiance kermesse ; les visites d’appareils de légende. Pour la meilleure partie du show, il faudra lever les yeux. Le ciel muretain sert de décor à l’histoire de l’aviation à travers les époques avec le P51 Mustang, le Skyraider ou le Bonco OV10.Les amateurs de sensations fortes ne seront pas laissés pour compte avec des démonstrations de voltige ; une course entre un avion et une voiture de course. Côté innovation, à voir trois « Cricris » : thermique, électrique et à réaction . Airbus qui est l’un des partenaires d’Airexpo présentera ses avions vedettes, en prélude à l’affiche principale du meeting : les sept L39 Albatros de la Breitling Jet Team qui pour une démonstration rythmée évolueront à plus de 700 km/h.

Règlementation du vol en avion de chasse

Le vol en avion de chasse se régule – et c’est tant mieux. Voici en intégralité le texte de la DGAC, éditant les articles régulant « le vol à sensation » qui comprend notamment le vol sur avion de chasse, mais aussi vol de voltige. Tout ceci est pour la sécurité des passagers, nous ne pouvons donc qu’applaudir.

Article 1er
Au chapitre I de l’annexe de l’arrêté du 24 juillet 1991 sus visé, il est inséré, avant la définition du vol de démonstration, la définition suivante : «Vol à sensation : vol dont les points de départ et de destination sont identiques, effectué pour l’agrément, aux fins de créer des sensations fortes aux passagers par des manœuvres de voltige, et comportant des variations rapides ou de grande amplitude des paramètres de vol (assiette roulis tangage, vitesse et accélération).»

Article 2
Il est ajouté un chapitre VIII à l’annexe du même arrêté, ainsi rédigée :

« CHAPITRE VIII – VOLS A SENSATIONS
8.1 Généralités
8.1.1. Définition
Est considéré comme exploitant toute personne responsable de l’organisation ou de la pratique d’une telle activité.

8.1.2 Etude de sécurité
Avant d’entreprendre son activité de vols à sensation et préalablement à la rédaction de son projet de manuel d’exploitation, l’exploitant s’assure par une étude de sécurité qu’il met en œuvre toutes les précautions raisonnables afin d’assurer un niveau de sécurité acceptable. L’exploitant met en œuvre un système de gestion de la sécurité (SGS) afin de maintenir ou d’améliorer le niveau de sécurité. Avant chaque vol l’exploitant informe les passagers, par écrit, que le vol répond au niveau de sécurité qu’il a défini par son étude et que celui-ci peut différer de celui défini pour le transport aérien public. L’exploitant doit obtenir confirmation de l’acceptation par le passager.

8.1.3 Déclaration d’activité
L’exploitant déclare son intention de commencer une activité de vols à sensation auprès des services compétents par la mise à disposition du projet de manuel d’exploitation. Il doit informer les services compétents lorsqu’il cesse son activité.

8.1.4 Suspension de l’activité
Les services compétents peuvent suspendre les activités de vols à sensation s’il est constaté que le niveau de sécurité est insuffisant. Ils notifient par écrit cette décision à l’exploitant.

8.2. Manuel d’exploitation
8.2.1 Généralités Un exploitant ne peut utiliser un aéronef dans le cadre de vols à sensation ou pour la formation de pilotes à leur pratique que s’il a mis à la disposition du personnel intéressé un manuel d’exploitation. Le manuel d’exploitation est un document préparé par l’exploitant. Il est destiné à mettre à la disposition de l’exploitant et du personnel de l’exploitant les règles et procédures à suivre, ainsi que toutes les informations et instructions nécessaires pour que les divers objectifs de l’exploitation soient atteints dans des conditions de sécurité satisfaisantes. Le manuel doit être facilement utilisable. L’exploitant doit s’assurer qu’il est connu et mis en application par le personnel concerné. Le manuel doit être tenu à jour.

8.2.2. Rédaction et contenu
L’exploitant s’assure que : 1/le manuel d’exploitation contient toutes les consignes et informations nécessaires au personnel d’exploitation pour exercer ses attributions ; 2/ le manuel d’exploitation est modifié ou révisé de manière que les instructions et les informations qu’il contient soient à jour, 3/ l’ensemble du personnel d’exploitation est informé des modifications apportées aux parties du manuel relatives à ses fonctions, 4/ Le contenu du manuel d’exploitation est précisé en annexe VII, 5/ Sous réserve de l’accord des services compétents, un manuel différent dans sa forme peut être fourni si l’exploitant le juge mieux adapté aux besoins de ses personnels, 6/ le contenu du manuel d’exploitation, y compris l’ensemble des modifications ou révisions, ne contrevient pas aux règles applicables, et est acceptable par les services compétents.

8.2.3. Mise à disposition du manuel d’exploitation
Le projet de manuel est fourni aux services compétents trente jours avant le début de l’activité. L’exploitant informe les services compétents de l’organisation et des procédures qu’il met en place en vue d’assurer d’une part que l’exploitation forme un ensemble cohérent et d’autre part que les instructions, consignes et informations données au personnel permettent de respecter la réglementation technique applicable, notamment en matière de sécurité.

8.2.4. Amendements et modifications
Toute modification de l’activité ayant une incidence sur le manuel d’exploitation doit faire l’objet d’un amendement. L’amendement au manuel d’exploitation est fourni aux services compétents par l’exploitant trente jours avant la date prévue pour la mise en œuvre de la modification, sauf lorsque la sécurité exige une action immédiate. L’exploitant doit réviser le manuel d’exploitation en fonction de l’évolution de la réglementation.

8.2.5. Contrôle
Les services compétents peuvent imposer des modifications au manuel ou à ses amendements s’ils constatent que son contenu n’est pas conforme à la réglementation technique applicable à l’exploitation ou dans l’intérêt de la sécurité.

8.2.6. Utilisation
L’exploitant et son personnel, notamment les équipages de conduite doivent se conformer aux consignes et procédures du manuel d’exploitation pour l’exécution de leurs missions.

8.3 Organisation
L’exploitant s’assure que son organisation et sa gestion sont adaptées à son volume d’activité, et que des procédures de supervision des opérations ont été définies. L’exploitant nomme un dirigeant responsable, ayant l’autorité pour s’assurer que toutes les activités liées à l’exploitation et à la maintenance peuvent être financées et effectuées selon les normes requises par les services compétents. L’exploitant désigne des responsables, chargés de l’encadrement et de la supervision des domaines suivants: opérations aériennes, système d’entretien, formation des équipages, opérations au sol et gestion de la sécurité. Une même personne peut cumuler plusieurs responsabilités.

8.4 Aéronefs
Les aéronefs utilisés pour effectuer des vols à sensation doivent répondre aux conditions
suivantes : 1/ l’exploitant s’assure que l’aéronef utilisé et son manuel d’entretien sont compatibles avec les opérations envisagées ; 2/ l’aéronef est muni d’un titre de navigabilité en état de validité, reconnu par la France; 3/ l’aéronef est exploité conformément aux limites et privilèges associés à ce titre ; 4/ l’aéronef est entretenu selon les dispositions du Règlement (CE) n°2042/2003 de la Commission du 20 novembre 2003 modifié. En complément des équipements requis par le chapitre II de l’annexe au présent arrêté, tout aéronef utilisé dans le cadre de vols à sensation est équipé d’un dispositif scellé d’enregistrement des facteurs de charge. Dans le cas d’aéronefs munis de siège éjectable, l’exploitant en précise les conditions d’entretien et de mise en œuvre.

8.5 Exécution des vols
Le profil du vol est compatible avec le domaine de vol et les limitations spécifiées dans le manuel de vol de l’aéronef utilisé. Ce profil de vol doit être décrit dans un programme d’évolutions figurant dans le manuel d’exploitation. L’exploitant définit en liaison avec les services de la circulation aérienne des zones d’évolution protégées définies dans les plans horizontal et vertical permettant de minimiser les risques de collision en vol et au sol.
Les évolutions au-dessus des agglomérations, des rassemblements de personnes ou d’animaux, ainsi que celles créant des nuisances sonores excessives, ne sont pas autorisées. Toute information utile au déroulement du vol est présente à bord de l’aéronef.

8.6. Compétence des personnels navigants
Les personnels navigants effectuant des vols à sensation doivent avoir suivi les formations définies par l’exploitant, et portées au manuel d’exploitation, pour l’exercice de ces activités. Ils doivent avoir reçu une déclaration de niveau de compétence conforme à l’annexe II, délivrée par une structure désignée par l’exploitant pour assurer cette formation. L’exploitant devra pouvoir justifier de la formation initiale de chaque personnel navigant, de la délivrance de la déclaration de niveau de compétence et du maintien de ce niveau de compétence, et archiver les documents correspondants.

8.7. Exploitants assurant la formation aux vols à sensations
L’exploitant définit dans son manuel d’exploitation le niveau, et les procédures de formation nécessaires de ses personnels. Les exploitants assurant la formation doivent déposer un dossier de référence conforme à l’annexe II du présent arrêté. Les instructeurs chargés de la formation en vol des personnels navigants aux vols à sensations doivent être titulaires des qualifications requises pour dispenser l’instruction en vol relative à la licence exigée du personnel navigant en formation. »

Article 3
Il est ajouté une annexe VII à l’annexe du même arrêté, ainsi rédigée :
«Annexe VII – COMPOSITION DU MANUEL D’EXPLOITATION POUR LES VOLS A
SENSATIONS
A GENERALITES
1 Organisation et responsabilités
Noms et fonctions des principaux responsables de l’organisation, Dirigeant, Responsable des opérations, Responsable de la gestion de la sécurité, Responsable formation. Dans les petites structures, une seule personne peut cumuler les différentes responsabilités
L’exploitant désigne l’organisme responsable de la gestion du maintien navigabilité

2 Description du SGS
L’exploitant décrit son système de gestion de la sécurité (SGS) lui permettant de s’assurer qu’il a pris en compte dans son exploitation tous les risques inhérents aux conditions particulières des vols à sensations. Pour mettre en œuvre un tel système de gestion de la sécurité, l’exploitant : 1/ définit une politique et des objectifs en matière de gestion de la sécurité ; 2/ assure la gestion du risque, notamment en identifiant les dangers, en évaluant et minimisant les risques associés par la mise en œuvre d’actions appropriées ; 3/ s’assure du maintien de la sécurité, notamment par le suivi et l’évaluation régulière de ses performances en matière de sécurité, des changements pouvant les affecter, dans un souci d’amélioration continue ;

B. EXPLOITATION DE L’AERONEF
1 Limitations
Ce chapitre précise notamment les limitations spécifiques au type d’activité exercé. Pour les autres limitations une référence au manuel de vol suffit.

2 Procédures normales
Ce chapitre précise toutes les informations sur les procédures à suivre pour l’exécution sûre et répétitive des évolutions. Ce chapitre précise également les conditions d’accès des passagers. Il précise également le contenu du briefing fait avant chaque vol aux passagers pour présenter les informations nécessaires sur l’utilisation des systèmes de secours et la conduite à tenir en cas d’urgence.

3 Procédures anormales et d’urgence
Ce chapitre précise notamment :
– le traitement des pannes survenant lors des évolutions
– les méthodes d’évacuation si des dispositifs particuliers sont prévus
– la conduite à tenir en cas d’incidents passagers (malaise : panique) ou de mauvais comportement

4 Performances
Le manuel d’exploitation contient les références aux données contenues dans le manuel de vol, ainsi que toutes les données additionnelles relatives aux performances nécessaires à l’exécution des vols à sensation.

5 Préparation du vol
Données et instructions nécessaires à la planification du vol avant le vol et en cours de vol. Cette préparation vise à assurer la collecte de toutes les informations nécessaires à l’exécution sûre des évolutions. Détermination du programme des évolutions et des conditions météorologiques minimales permettant les évolutions. Méthode de détermination et vérification des conditions d’aptitude médicale requises pour les passagers et des conditions d’aptitude à utiliser les systèmes de secours. Modalités d’arrimages des objets en cabine avant de débuter les évolutions

6 Masse et centrage
Ce chapitre contient toutes les précautions particulières à prendre pour l’exécution du programme de vol notamment les instructions et données pour le calcul de la masse et du centrage, ainsi que les procédures et dispositions pour le chargement et l’arrimage du chargement à bord de l’avion et les limitations de masses applicables aux passagers.

7 Quantité et gestion carburant
Les méthodes selon lesquelles les quantités minimales de carburant, et de devant être embarquées sont déterminées et contrôlées en vol. Cette section doit également inclure des consignes sur la quantité et la répartition des fluides embarqués à bord. Ces instructions doivent tenir compte de toutes les circonstances susceptibles de se produire en vol.

C. FORMATION
Ce chapitre contient tous les programmes de maintien des compétences ou de remise à niveau des navigants ainsi que les conditions de vérification de ces aptitudes. Il précise notamment les conditions d’expérience récente dans l’activité. L’exploitant nomme les personnels de formation, de contrôle et de supervision. L’exploitant précise l’expérience minimale des pilotes pour exercer l’activité de vols à sensations. L’exploitant décrit les modalités d’évaluation des compétences individuelles par un pilote nommé par l’exploitant.»

Vous voila également informé afin que vous puissiez choisir au mieux votre vol en avion de chasse. Sachez que cette directive devra être en application d’ici septembre 2012.

Le métier de pilote de chasse

Le pilote de chasse. Personnel central du dispositif air, il exécute les missions aériennes aux commandes d’un aéronef de combat de l’Armée de l’air (Rafale, Mirage…). Ses champs d’intervention sont multiples : au sol dans le cadre de la préparation de la mission (briefing/débriefing, contrôle de l’aéronef…), dans les airs (pilotage). Le pilote de chasse est affecté en escadron de chasse sur une base aérienne opérationnelle, mais aussi sur une base aérienne école, en qualité d’instructeur.

Le pilote de chasse effectue des missions de combat, de dissuasion, d’interception et de reconnaissance… La durée de contrat d’un pilote de chasse est de 8 ans, reconductible, avec un maximum de 20 années par contrats successifs. La formation de pilote de chasse débute par une formation militaire commune aux élèves officiers du personnel navigant de 17 semaines à Salon-de-Provence (formation militaire initiale, formation militaire générale de l’officier avec stage de parachutisme, stage d’anglais). Puis la formation se poursuit par la formation pilote de chasse d’environ 4 ans (formation sol, formation initiale et formation avancée).

A l’issue de la formation en école, le pilote de chasse est affecté alternativement soit en escadron de chasse pour une carrière centrée sur l’opérationnel, soit en unité navigante école en tant qu’instructeur.

500ème vol test pour le SU-35

Le 500ème vol test du SU-35 a eu lieu. L’avion a été piloté par Sergueï Bogdan qui avait eu en Février 2008 la chance de faire décoller l’avion pour la première fois. Le SU-35 est un avion de chasse multifonctions russe qui doit rivaliser avec les avions de 4ème générations du type Rafale, EF2000 et autres avions de chasse modernisés comme le F-15. Les tests ont porté sur la manœuvrabilité et la stabilité de l’avion, notamment à grande vitesse. Le SU-35 atteint 2400 kmh à 18000 pieds, son plafond opérationnel, et bénéficie d’un système de détection de cibles air-air de plus de 400km. Cette distance est nettement plus grande que celle de ses rivaux ce qui en fait un avion potentiellement redoutable. Néanmoins, le SU-35 se verrait en deçà des possibilités des avions américains JSF et F-22, qui ont la chance d’être furtifs. Le programme russe doit fournir 48 avions au ministère de la défense russe d’ici à 2015.